#DIVERS
Le bruit des balles des enfers
Le bruit des balles des enfers
Un cri strident retentit, une vie volée,
Un homme, une femme ? Un jeune nourrisson ?
Peut importe, tout y passe, aucune attention,
On abat froidement, sans aucune pitié.
Tête haute, dos droit, et le fusil chargé,
Ils sont là, à viser un tout jeune garçon,
Contre le corps de sa mère, sans expression,
Avant de le tirer, sans même le regarder.
La terre est trempée des larmes des orphelins,
La terre voit ces massacres ne servant à rien,
Ces traces, elle les gardera longtemps cette terre.
Il suffit de la folie de quelque personnes,
Pour qu'on tue nos pères, et qu'on abatte nos mères,
Et que le bruit des balles des enfers résonne.
PA
Une fleur sur un chemin #DIVERS
Une fleur sur un chemin
Un jour où je marchais, dans un pays lointain,
Je vis une fleur – De bleu teintée- souriant,
Au milieu d'un chemin bosselé et brillant,
Qui m'apostropha sur un ton un peu hautain.
Pour taire l'insolente, j'approchais ma main,
Qui me teint donc ces paroles en me suppliant,
« S'il-vous plaît, changez mes pétales en couleur sciant,
Ce bleu tout simple me fait penser au crachin. »
Intrigué, je le fus, par ces mots désinvoltes,
Du sciant, ses pétales en faisaient la récolte !
Ce que je m'empressais de dire avec sourire.
Et d'un coup cette fleur retomba mollement,
Puis ses pétales s'en allèrent dans le vent,
Je ne sais toujours pas ce qui l'a fait mourir.
Guerre #DIVERS
Aujourd'hui, c'est le 11 Novembre, alors je vous poste un poème contre la guerre.
Guerre
Des balles qui fusent au-dessus des têtes,
Des obus qui éclatent sur les hommes,
Le sang qui jaillit pour des choses bêtes,
Vies brisées de soldats encore mômes,
Tant de personnes que la guerre gomme,
Qui consolera veuves et orphelins ?
Qui saura ce que réserve demain ?
Qui réparera les gueules cassées ?
Pour pouvoir signer le mots de la fin,
Et que cette folie puisse cesser.
Partout ces enfants que le bruit inquiète,
Priant pour que leurs pères rentrent en Somme,
Et puis que ce désespoir fou s'arrête,
Ne plus être hanté par les fantômes,
De tout ceux étant morts encore mômes,
Laissant derrières eux leurs frères orphelins,
Condamnés à lutter contre la faim,
Avec leurs mères partant travailler
Pour que la France résiste aux vilains,
Et que cette folie puisse cesser.
Partout on peut voir cette mort qui guette,
Le moment où s'installer sur les hommes,
Et pouvoir ainsi les réduire en miettes,
Entrant en eux comme un mauvais arôme,
Les renvoyant dans leurs maisons de chaume,
Les arrachant à leurs gamins,
Qui finissent noyés dans le chagrin,
Aux côtés de leurs mères épouvantées,
Qui espèrent pouvoir vivre demain,
Et que cette folie puisse cesser.
O guerres sournoises apportant le chagrin,
Avec un peu de sens, on signe vos fins,
Il suffit de s'asseoir et discuter,
Pour sauver de la morts tout ces gamins,
Et que cette folie puisse cesser.
PA
La vie
Ce poème est construit sur le modèle des odes anglaises, mais ce n'est pas une ode, certes il en a la forme mais pas le contenu...
Dedans j'exprime à la fois le ressenti d'une personne trouvant la vie belle mais aussi ses interrogations face à sa fragilité.
La vie
C'est quand on voit le soleil se lever,
Que l'on comprend que la vie est si belle,
Et lorsqu'on la voit étendre ses ailes,
Nos cœurs se serrent devant sa beauté,
Dans nos yeux brillent des milliers d'étoiles,
Mais elles peuvent partir en vitesse,
Devant la grande sournoise: la mort,
Quand un regard se recouvre d'un voile,
On se sent perdre toutes ses richesses,
Dès que quelqu'un s'en va sans notre accord.
La plus belle chose est son arrivée,
Malheureusement elle est toute frêle,
Alors pourquoi la dit-on éternelle?
Et on me répond que je renaîtrai,
Mais, pourquoi les morts mettent-ils les voiles?
Car on ne les voit plus après la messe,
On ressent juste un vide en notre corps,
Et on les recherche dans les étoiles,
Car il paraît qu'ils y vont tous en liesse,
Mais ça n'empêche pas la vie d'être or.
PA Mallet